colloque 5/5/18

Les vidéos du colloques sont accessible ici

  • « La télé et l’enfant en bas âge – la montagne accouche d’une souris ou d’une boule de neige?» par Linda Pagani

Exposition précoce des tout-petits : risque de victimisation et dysfonctionnement social à l’adolescence. Les jeunes enfants qui regardent trop la télévision sont plus à risque d’être pris pour victimes et d’adopter un comportement agressif et antisocial à l’égard des autres élèves à l’adolescence.

Interv L Pagani

 

  • «L’exposition précoce et excessive aux écrans (EPPE ), un nouveau syndrome neuro-développemental chez le tout petit »par le Dr D MARCELLI
Depuis quelques mois une polémique enfle et alimente tribunes contradictoires, émissions de télévision, site internet et articles de presses multiples : les écrans sont-ils de nature à nuire au développement des très jeunes enfants (moins de 3/4 ans) et de provoquer divers troubles, en particulier des « symptômes d’allure autistique » ? La nocivité relative des écrans pour les très jeunes enfants n’est pas une nouveauté. Elle a été signalée par de nombreuses sociétés scientifiques en France, en Etats-Unis, au Canada, etc. Plusieurs recherches, telle celle de Linda Pagani débutée dès 1998, souvent citée, ont montré les effets inquiétants d’une exposition à la télévision pour l’enfant comme pour l’adolescent. En France Serge Tisseron a signalé régulièrement le danger des écrans (campagne 3-6-9-12)… Pourquoi ce regain de polémique ?

 

  • « Les conséquences d’une surexposition aux écrans et d’une surstimulation audiovisuelle chez les enfants et les adolescents » par Élisabeth BATON-HERVE

Cela fait de longues années que je m’intéresse à la question de la relation enfants-médias. C’est la télévision qui a, dans un premier temps, tout particulièrement retenu mon attention, notamment pour la manière dont elle considère l’audience des enfants à travers les émissions qu’elle leur destine. Mon intérêt et mes investigations se portent aujourd’hui sur toutes les formes d’écrans.

Intervention Les conséquences

  • « LE DÉFI SANS ÉCRANS PROPOSÉ AUX ADOLESCENTS » par Jacques Brodeur

Depuis 2008, plus d’une centaine d’écoles de France ont proposé aux enfants le Défi sans écrans et aidé les familles à appuyer leur jeune. Quand le Défi a été proposé à des adolescents, l’exploit est devenu beaucoup plus difficile. Depuis le printemps 2016, le Conseil départemental de la Vendée a mandaté Edupax pour proposer la réduction du temps-écrans dans ses collèges. Sept milliers d’adolescents vendéens ont ainsi été rencontrés dans 25 collèges entre 2016 et 2018.

LE DÉFI SANS ECRANS PROPOSÉ AUX ADOLESCENTS

  • Table ronde « Un défi d’écriture pour prolonger le défi 10 jours sans écrans ! » par Murielle Couëslan

Les éditions Rageot ont publié fin 2015 un ouvrage, Dix jours sans écrans, destiné aux lecteurs de 9 à 12 ans qui s’inspire des défis sans écrans lancés par Jacques Brodeur et Edupax dans les écoles. Ce roman écrit par Sophie Rigal-Goulard raconte de façon fictionnelle l’histoire d’une classe de CM2 qui doit participer à un tel défi : on suit différents protagonistes et leurs difficultés et l’on constate que si les enfants arrivent peu à peu à se passer des écrans, leurs parents ont beaucoup plus de mal !

Table ronde Murielle Couëslan

 

  • Table ronde « Le défi sans écrans à Créteil » par Brigitte Jeanvoine
  • Table ronde intervention de Juliette Bertin et Auxane Bertrand, pour l’Association de Prévention en Orthophonie de l’Hérault

APOHColloqueALERTEecran

  • L’érosion de l’empathie par Joël Hillion

Professeur d’anglais pendant 40 ans, aujourd’hui à la retraite, j’ai enseigné en lycée, de la seconde aux classes post-bac. Ma démarche est fondée, au départ, sur le mimétisme et ses conséquences sur l’apprentissage, tel qu’il a été défini par René Girard. Pour lui, « il n’y a rien ou presque, dans les comportements humains, qui ne soit appris, et tout apprentissage se ramène à l’imitation. »

Conférence J. HILLION